Wednesday, November 7, 2007

Le Mahométisme, Mahomet, le Coran, l'Islam

Muhammad
Catéchisme du Sens Commun
Troisième Partie
De ceux qui ne suivent pas la règle du sens commun
CHAPITRE LXIX

D. Nous avons vu que le sens commun de l'humanité, que la raison humaine, élevée par Dieu même à sa plus haute puissance, est l'Eglise catholique: et que les catholiques sont ceux qui, principalement pour les vérités religieuses, suivent cette règle ainsi élevée et assurée par Dieu même; mais comment appelle-t-on ceux qui ne suivent point cette règle pour les vérités religieuses?
R. On les appelle hérétiques.
D. Que veut dire le nom d'hérétiques?
R. Il veut dire des hommes qui choisissent.
D. Pourquoi les appelle-t-on de cette manière?
R. Parce qu'au lieu de prendre en tout pour règle suprême le sens commun, la croyance commune, ils choisissent certains articles selon qu'ils plaisent davantage à leur sens privé.
D. Quel est donc leur principe fondamental?
R. Leur principe fondamental est celui du sophiste Protagoras, à savoir: que l'homme est la mesure de toutes choses.
D. Quel jugement Aristote a-t-il porté sur ce principe dans le chapitre sixième de sa métaphysique, ayant pour inscription: Ce qui paraît à chacun n'est pas certain pour cela?
R. Aristote dit: Ce que soutient Protagoras à savoir que l'homme est la mesure de toutes choses, revient à ce que disent d'autres sophistes que la même chose peut à la fois être et n'être pas. En effet c'est dire, ce qui paraît à chacun est certain. Cela étant, il arrivera que la même chose est, et en même temps n'est pas; qu'elle est en même temps mauvaise et bonne, et ainsi de beaucoup d'autres contradictions: attendu que telle chose paraîtra bonne à ceux-ci et mauvaise à ceux-là, et que la mesure pour chacun sera ce qui lui paraît.
D. Quel jugement Aristote porte-t-il sur celui qui croirait sérieusement un pareil principe?
R. Voici ses propres termes: Vouloir donner la même créance aux opinions et aux imaginations de gens qui se contredisent, c'est le fait d'un sot.
D. Si tout le monde adoptait le principe de l'hérésie ou de Protagoras et le mettait sérieusement en pratique, quel en serait le résultat?
R. Le résultat misérable serait la ruine de tout ordre, de toute morale, de toute justice, de toute société, de toute raison et même de toute langue humaine.
D. Pourquoi cela?
R. Chaque individu étant une fois reconnu pour la règle suprême de toutes choses, il est clair qu'il y aura, du moins en droit et en principe, autant de morales, de justices, de sociétés, que d'individus, c'est-à-dire qu'il n'y en aura plus; car morale, justice, société, suppose nécessairement une loi commune à tout le monde.
D. Quelles sont les principales hérésies de nos jours?
R. Les principales hérésies de nos jours, sont: le mahométisme en Orient, le protestantisme en Occident, avec son enfant naturel, le philosophisme.

CHAPITRE LXX

D. Qu'est-ce au fond que le mahométisme?
R. Le mahométisme est au fond le résumé des principales hérésies grecques, prêché et maintenu par le sabre.
D. Quelle a été la principale hérésie des Grecs?
R. La principale hérésie des Grecs a été l'arianisme qui niait la divinité du Christ, et à plus forte raison la divinité de sa religion et de son Eglise. Le Christ n'étant plus Dieu, sa religion, son Eglise n'est plus divine: Ce n'est plus qu'une institution humaine, que le gouvernement temporel peut et doit règlementer, comme il règlemente la corporation des frippiers ou des cochers du cirque. De là cette antipathie incurable des Grecs pour le chef divinement institué de l'Eglise, le pontife romain. Et cette tendance servile à soumettre leur foi et leur Eglise aux empereurs ou plutôt aux eunuques du Bas-Empire. Pour les punir, Dieu les a exaucés. N'ayant pas voulu vivre sous l'autorité paternelle du pasteur surpême que le Christ-Dieu a institué dans son Eglise, ils sont courbés, ici, sous le cimeterre du sultan de Stamboul, qui nie la divinité du Christ, ailleurs sous le knout du sultan de Moscou, qui nie la divinité de l'Eglise chrétienne.
D. Comment le mahométisme a-t-il résumé cette hérésie principale des Grecs?
R. Voici comment. Les évêques ariens se disaient: Le Chist n'étant pas Dieu, sa religion ou son Eglise n'est qu'une institution humaine, comme tant d'autres, qui peut tomber si les hommes ne la soutiennent: il faut donc la soutenir par tous les moyens possibles, n'importe de quelle nature ils soient, ruses, mensonges, flatteries, violences, persécutions. Les eunuques et les courtisans du palais de Byzance se disaient: La religion et l'Eglise chrétienne n'étant pas une chose divine, mais purement humaine, c'est à la puissance humaine à l'administrer, comme elle admiristre les confréries des bouchers, des frippiers, etc. Julien l'Apostat se disait: Le Christ n'étant pas Dieu, quoique il se soit donné pour tel, au lieu d'être la voie, la vérité, et la vie, il est tout le contraire. Il est donc juste et utile de détruire son oeuvre et son nom. Mahomet se dit à son tour: Le Christ n'étant pas Dieu, c'est une impiété de l'adorer comme tel. C'est donc une oeuvre agréable à Dieu de punir et d'exterminer les chrétiens qui commettent ce crime. Je puis donc comme les ariens, y employer tous les moyens, n'importe de quelle nature ils soient.
D. De tous ces raisonnements, quel est celui qui vous paraît le plus complet et le plus juste?
R. C'est celui de Mahomet.
D. Comment cela?
R. Les ariens disaient: Le Christ n'est pas Dieu, le Saint-Esprit l'est encore moins: cependant il faut, du moins on peut adorer comme Dieu l'un et l'autre. C'était non seulement mal raisonner, mais, sous le nom de christianisme, ramener le polythéisme et l'idolâtrie. En partant de leur faux principe, que le Christ n'était pas Dieu, Mahomet seul raisonnait bien. Les catholiques seuls peuvent résister à Mahomet, parce qu'ils soutiennent la vérité tout entière, et la divinité du Christ, et la divinité de sa religion et de son Eglise.

CHAPITRE LXXI

D. Où est contenue la doctrine de Mahomet?
R. Dans un livre connu sous le nom d'Alcoran.
D. Qu'est-ce au fond que ce livre?
R. C'est une rapsodie fastidieuse en prose rimée, qu'il est impossible à un homme sensé de lire d'un bout à l'autre. Tout y est décousu, sans suite, sans liaison, plein de redites et de lieux communs: c'est un chaos, où se trouvent pêle-mêle des histoires plus ou moins altérées de l'Ancien et du Nouveau Testament, des fables de Locman, l'Esope de l'Inde, des contes arabes, des fables talmudiques, des contradictions manifestes, des ignorances grossières: comme quand il confond la vierge Marie avec Marie, fille d'Amram et soeur d'Aaron (Chap. 19): il fait d'Amram un ministre de Pharaon, qui lui ordonne de bâtir une tour si haute, que du sommet il puisse atteindre jusqu'au Dieu de Moïse et le tuer à coups de flèches (Chap. 28 et 40).
D. Qu'est-ce que dit Mahomet sur l'origine de son livre?
R. Il dit qu'il lui fut apporté du ciel dans des visions nocturnes, d'abord tout entier, ensuite chapitre par chapitre, par un ange qu'il nomme Gabriel.
D. Mahomet a-t-il produit quelque témoin de son dire?
R. Il n'en a produit aucun.
D. Quelle réflexion saint Jean Damascene faisait-il la-dessus aux mahométans?
R. Comment, leur disait-il, entre autres, votre prophète lui-même vous défend de faire sans témoin quoi que ce soit, fut-ce de vendre ou d'acheter un âne: et votre Alcoran, vous le recevez de votre prophète endormi, sans témoin aucun (Opera. S. J. Damasc. t. 1, p. 110-113 edit. Lequien)?
D. Qu'est-ce que Mahomet dit de Jésus-Christ?
R. Mahomet dit que Jésus-Christ est le Verbe de Dieu, le Messie, qu'il est né de la vierge Marie sans l'opération d'aucun homme, et qu'il a fait, ainsi que Moïse, un grand nombre de miracles pour prouver sa mission.
D. Et de lui-même, qu'est-ce que dit Mahomet?
R. Mahomet se donne lui-même pour un prophète plus grand que Moïse et que Jésus-Christ. Il dit qu'il est venu donner la perfection à la révélation de Jésus-Christ, comme Jésus-Christ était venu la donner à celle de Moïse.
D. Mais Moïse avait annoncé d'avance que le Christ viendrait perfectionner la loi par l'Evangile. Les mahométans peuvent-ils montrer que le Christ avait annoncé de même que Mahomet viendrait perfectionner l'Evangile par l'Alcoran?
R. Ils ne peuvent le démontrer, par la raison, disent-ils, que les Juifs et les chrétiens ont effacé de leurs livres les prédictions qui annonçaient cela de Mahomet.
D. Que pensez-vous de cette réponse?
R. Je dis que c'est là une plaisante argumentaiton. C'est celle d'un plaideur qui actionnerait un homme en justice, pour lui faire payer mille francs en vertu d'un billet où il n'en est pas question, et qui raisonnerait ainsi: cet homme est mon débiteur et en même temps un faussaire. Il est mon débiteur; car c'était écrit sur le billet: il est un faussaire; car il a effacé ce qui était écrit, et la preuve que cela était écrit et qu'il l'a effacé, c'est que cela n'y est plus. Tel est le raisonnement de Mahomet et des mahométans.

CHAPITRE LXXII

D. Moïse et Jésus-Christ, de l'aveu de Mahomet, ont fait de grands miracles pour prouver leur mission: Mahomet qui s'élève au-dessus de l'un et de l'autre a donc dû en faire de bien plus grands?
R. Il n'en a fait aucun.
D. Est-ce qu'on ne lui en faisait pas l'observation de son vivant?
R. On lui en faisait l'observation plus qu'il ne voulait.
D. Et que répondait Mahomet?
R. Pour toute réponse, il ne cesse de rappeler dans son Alcoran, les miracles que Moïse et Jésus-Christ ont faits pour prouver leur mission; et il voudrait en conclure sophistiquement que, puisque malgré tant de miracles on a eu de la peine à les croire, on devait l'en croire, lui, sans qu'il en fit aucun.
D. En ceci, à quoi Mahomet est-il semblable?
R. En ceci, Mahomet raisonne comme un prétendu ambassadeur qui, sommé d'exhiber ses lettres de créance, dirait au roi: Mais les ambassadeurs qui m'ont précédé et dont je viens refaire l'ouvrage, vous ont présenté des lettres très-authentiques, et encore avez-vous eu de la peine à les admettre; donc vous devez m'admettre sur parole et sans que je vous présente aucune lettre quelconque.
D. Mohamet s'est-il toujours borné à cette réponse?
R. Quelquefois, en désespoir de cause, Mahomet présente comme le miracle des miracles son Alcoran même; et, pour le prouver, il défie tous les Mecquois, avec leurs idoles, de composer un chapitre de ce style (Chap. 2). Défi puéril, digne d'un écolier qui se croit un prodige parce qu'il connaît depuis hier les premiers éléments des lettres; défi peut-être redoutable pour les habitants de la Mecque, qui ne connaissaient d'alphabet que depuis très-peu, et parmi lesquels il n'y avait encore qu'un seul homme qui sût écrire. Mais en vérité si on le compare aux écrivains classiques des Grecs et des Romains, l'Alcoran, ce miracle littéraire des Arabes, n'est qu'un inepte fatras, excitant la risée et le dégoût.
D. Mahomet ne parle-t-il pas d'un autre prodige?
R. Au chapitre 54 de l'Alcoran, il parle du prodige de la lune fendue en deux.
D. Comment les docteurs mahométans racontent-ils cette histoire?
R. Sommé publiquement, pour prouver sa mission, de couvrir le ciel de ténèbres, de faire paraître la lune dans son plein et de la forcer à descendre su la Caaba, le temple de la Mecque, Mahomet accepta la proposition. Le soleil était au plus haut de son cours, aucun nuage n'interceptait ses rayons. Mahomet commande aux ténèbres, et elles voilent la face des cieux. Il commande à la lune et elle paraît au firmament, elle quitte sa route accoutumée, et, bondissant dans les airs, elle va se reposer sur le faîte de la Caaba. Elle en fait sept fois le tour, et vient se placer sur la montagne d'Abu Cobaïs, où elle prononce un discours à la louange de Mahomet. Elle fait bien plus: elle entre par la manche droite de son manteau et sort par la gauche; puis, prenant son essor dans les airs, elle se partage en deux. L'une des moitiés vole vers l'orient, l'autre vers l'occident; elles se réunissent dans les cieux, et l'astre continue d'éclairer la terre. Tel est le commentaire que nous font de ce chapitre de l'Alcoran les docteurs du mahométisme.
D. Que remarquez-vous là-dessus?
R. N'est-ce point ici l'accomplissement de ce que S. Paul disait: Il y aura un temps où ils détourneront leurs oreilles de la vérité, et s'appliqueront à des fables (2 Tim. 4, 4). Ces fables, amplifiées par l'imagination romanesque des Arabes, auront peut-être eu pour fondement quelqu'un de ces faux prodiges ou prestiges, que le même S. Paul a dit que ferait l'Antechrist à son avénement, pour séduire ceux qui périssent, parce qu'ils n'ont pas aimé la vérité (2 Thess. 2,9).

CHAPITRE LXXIII

D. Quelle idée Mahomet a-t-il de Dieu?
R. En général, Mahomet a de Dieu une idée basse et grossière.
D. Donnez-en un exemple.
R. Les chrétiens croient, d'après les divines Ecritures, que Dieu engendre éternellement de sa propre substance, son Verbe, son Fils unique, comme la lumière engendre ou produit naturellement ses rayons, comme l'intelligence produit la pensée; et que c'est là son premier-né que ses anges doivent adorer. Mahomet, plongé dans la chair comme la brute, crie à l'impiété, disant que si Dieu avait un fils, il aurait aussi une femme. En quoi Mahomet reste bien au dessous des sages païens, Platon et Socrate, qui entrevoyaient en Dieu une génération spirituelle du Logos ou du Verbe.
D. Sur ce point Mahomet est-il bien d'accord avec lui-même?
R. Non; car il reconnaît Jésus-Christ pour le Verbe et l'Esprit de Dieu, pour le Messie; il reconnaît qu'il a fait des miracles, ressuscité des morts. Il reconnaît la divinité de l'Ancien et du Nouveau Testament. Mais d'après l'Ancien Testament, le Messie doit être Dieu et fils de Dieu, et le Nouveau Testament a pour but de le faire voir. Dira-t-il que les Juifs ont corrompu leurs livres? Mais les Juifs les auraient-ils corrompus en faveur des chrétiens, leurs ennemis?
D. Y a-t-il quelque chose de plus?
R. Il y a quelque chose de plus. Mahomet reconnaît que, par la volonté de Dieu, la vierge Marie, conçue elle-même sans péché, a conçu et enfanté Jésus-Christ d'une manière immaculée et sans cesser d'être vierge (Chap. 3 et 19). Mais si, par la vertu de Dieu, Marie a pu engendrer un fils sans l'intervention d'aucun homme, à plus forte raison Dieu même a-t-il pu engendrer un fils sans l'intervention d'aucune femme.
D. Qu'est-ce que Mahomet dit encore d'inconvenant sur Dieu?
R. Il prétend que les Juifs n'ont ni tué ni crucifié Jésus-Christ, mais l'un d'entre eux qui lui ressemblait, et que Dieu lui substitua adroitement pour les tromper. Mais faire de Dieu un trompeur, c'est se convaincre soi-même d'impiété et d'imposture.
D. Avez-vous encore quelque chose à ajouter?
R. Mahomet dit et répète que, dans l'origine de la création, Dieu ordonna aux anges d'adorer Adam; que les bons anges l'adorèrent en effet, mais qu'Eblis ou Satan s'y refusa. Ce qui, à prendre les choses à la rigueur, voudrait dire que Dieu et ses anges sont coupables d'idolâtrie, et que Satan seul en est exampt. On peut croire ce que Mahomet n'avait pas une idée bien claire de ce qu'il disait. Mais il est un reproche beaucoup plus grave à lui faire.
D. Quel est ce reproche?
R. Mahomet attribue à Dieu les mauvaises actions des hommes, non moins que les bonnes; en sorte qu'il punit dans les méchants les crimes qu'il a opérés lui-même en eux. A ceux qui se récriaient contre ce blasphème, Mahomet disait pour toute réponse: C'est un mystère, c'est un secret. Oui, le mystère de Satan, l'auteur de tout mal, qui veut faire retomber tous les crimes sur Dieu même, l'auteur de tout bien.
D. Mahomet s'est-il fait à lui-même l'application d'une pareille doctrine?
R. Oui. Etant devenu amoureux de la femme de son fils adoptif, il l'épousa avec une solennité extraordinaire. Quelques-uns murmuraient d'un pareil inceste: aussitôt Mahomet fait descendre du ciel un chapitre de l'Alcoran (Chap. 33), où Dieu lui fait un reproche d'avoir caché, par respect humain, la passion qu'il avait pour la femme de son fils, tandis que le ciel lui-même en était l'auteur.

CHAPITRE LXXIV

D. Quelle idée Mahomet se fait-il et donne-t-il aux siens, du paradis ou de la souveraine béatitude?
R. Voici le tableau que Mahomet lui-même leur en fait dans plusieurs chapitres de son Alcoran (Chap. 18, 44, 47, 55, 78, avec les commentaires de la Zouna et des docteurs musulmans.) Ceux qui se font tuer pour ma cause seront introduits dans des jardins de délices, où coulent des fleuves d'une eau incorruptible; des fleuves d'un lait inaltérable; des fleuves du miel le plus pur; des fleuves d'un vin qui flatte agréablement le gosier. Ils y reposeront sur des lits de rose, brochés d'or. Ils auront à leurs dispositions des fruits magnifiques, des viandes, des oiseaux. Se lèvent-ils de table? Ils expirent, comme un parfum, ce qu'ils ont mangé, et peuvent se remettre à un nouveau festin avec plus d'appétit que devant. Ils y auront chacun pour compagnes quatre-ving-dix houris, aux grands yeux noirs, belles comme des rubis et des perles, fraîches comme la rosée du matin. Elles seront leurs épouses, et ne cesseront pas d'être filles. C'est-à-dire que le paradis de Mahomet n'est qu'un lieu de débauche monté sur un luxe oriental, et qu'il consiste dans les sales voluptés du libertinage, exemptes des devoirs de la paternité: ce qui est quelque chose au-dessous de la brute. Voilà ce que Mahomet fait jurer à son Dieu par l'Alcoran, de donner à ses élus! A ce trait, comment ne pas reconnaître l'oeuvre de ces esprits immondes, qui demandaient au Christ la permission d'entrer dans des pourceaux?
D. Après cela, quelle est la morale de Mahomet?
R. Comme le paradis même de Mahomet n'est au fond qu'un lieu de débauche, le chemin qui y mène, ou la morale propre de Mahomet ne peut qu'être immorale.
D. Donnez-en un exemple.
R. Le christianisme avait réhabilité et affranchi la femme, c'est-à-dire la moitié du genre humain, en ramenant l'unité et l'indissolubilité primitive du mariage: il avait triomphé des obstacles parmi les nations orientales, comme parmi les autres: partout la femme cessait d'être l'esclave et la victime de l'homme, pour devenir sa compagne unique et inséparable par le mariage, ou bien quelque chose au-dessus de l'homme même, par le célibat religieux. Mahomet, en ramenant la polygamie et le divorce, dégrade et asservit la femme, c'est-à-dire la moitié du genre humain; et il la dégrade même au dessous de ce qu'elle était sous le paganisme de la Grèce et de Rome. Pour Mahomet, la femme n'est plus la compagne unique et inséparable que Dieu même donne à l'homme; ce n'est plus cet autre lui-même, avec lequel il se voit identifié et revivre dans ses enfants: ce n'est plus qu'un instrument temporaire de brutales voluptés, ce n'est plus qu'un esclave, une victime, et en ce monde et en l'autre. Car si Mahomet intruduit des femmes dans son paradis, ce ne sont pas des mères de famille, mais des courtisanes; ce n'est pas pour qu'elles y soient enfin libres et heureuses, mais pour qu'elles servent éternellement et par troupeaux à l'insatiable convoitise d'un homme.
D. Et avec cela Mahomet prétendait réformer le christianisme?
R. Et avec cela Mahomet se vantait de réformer le christianisme et de le ramener à la perfection primitive d'Abraham, de Noé et d'Adam!
D. Que peut-on observer à cet égard?
R. On peut répondre à Mahomet et aux mahométans: mais dans l'origine des choses, lorsque Dieu créa l'homme innocent, pour être heureux en ce monde et en l'autre, il ne lui créa qu'une seule femme, et ajouta que les deux seraient une même chair. Donc, d'après Dieu même, il est non seulement plus parfait, mais encore plus heureux pour l'homme, même en ce monde, de n'avoir qu'une seule femme, que d'en avoir plusieurs.
D. Dans le fond, à quoi pensait Mahomet?
R. A vrai dire, Mahomet ne pensait guère à la perfection. Prenant ses propres passions pour la règle des moeurs, il voulut asservir les femmes à la luxure de quelques riches, et les peuples au glaive de quelques ambitieux. Tel se montre le mahométisme dans l'histoire humaine. Et pour garder ces troupeaux de femmes, il faudra mutiler des troupeaux d'hommes, et les forcer pour ainsi par le couteau à un célibat ignominieux.

CHAPITRE LXXV

D. Nous avons vu de quelle manière Mahomet a réformé le christianisme, sous le rapport de la sainteté conjugale: l'aurait-il réformé de même sous le rapport de la charité et de la douceur envers le prochain?
R. On le voit par sa conduite, quand il se trouva un peu en force à Médine, il commença à faire la guerre à sa patrie et à sa tribu. Tel qu'un chef de Bédouins; ils surprenait et détroussait les caravanes de Coraïchites, ses compatriotes. Le 14 mars 626, à la tête de trois cent treize hommes, il en attaqua une en personne dans un lieu nommé Bèdre. Il eu l'avantage, pilla une partie de la caravane, tandis que l'autre se retira en bon ordre à la Mecque.
D. Quel usage Mahomet fit-il de ce petit succès.
Ce coup de main est célébré dans l'Alcoran comme une victoire incomparable, remportée par le secours de Gabriel et d'un millier d'anges. Mahomet fit jeter dans un puits les cadavres des ennemis. Parmis les prisonniers, il fit couper la tête à deux, parce que précédemment ils avaient traité ses révélations de contes de vieilles. C'est ainsi qu'il réfutait ses adversaires.
D. Est-ce la seule fois qu'il les réfuta de cette façon?
R. Ce ne fut pas la seule fois. Il fit assasiner un poëte de Médine, nommé Caab, parce qu'il ne le ménageait pas dans ses vers: il fit assassiner Sofian, chef de tribu, parce qu'il faisait des préparatifs de défense, et, en témoignage de satisfaction, il donna sa canne à l'assassin: il fit également assassiner le juif Salam: il envoya assassiner Abou Sofian, général des Coraïchites.
D. De quelle manière Mahomet se montra-t-il evers la tribu des Coréïdites, qui venait de se soumettre?
R. Les Coréïdites, assiégés dans leur forteresse, se rendirent à discrétion, promirent tous d'embrasser le mahométisme, d'observer tous les préceptes de l'Alcoran; ils demandèrent seulement la vie. Mahomet fait creuser des fosses larges et profondes, fait descendre les vaincus dix à dix dans ces fosses, où des bourreaux leur coupent la tête; et Mahomet contemple ce massacre d'un bout à l'autre avec un visage impassible. Et à chacune de ces atrocités, il fait descendre du ciel un chapitre de l'Alcoran, pour les justifier par l'ordre de son dieu. On voit ici cet autre caractère de l'esprit de ténèbres: Il fut homicide dès le commencement (Joan. 8, 44).
D. Ce caractère se voit-il encore ailleurs?
R. Ce caractère de sang et de meurtre se révèle et dans l'Alcoran, et dans la Souna ou tradition mahométane, et dans toute l'histoire du mahométisme. Partout c'est une guerre implacable contre les infidèles, c'est-à-dire contre tous ceux qui ne croiront point à la parole de Mahomet. Il m'a été ordonné, dit-il dans la Souna, de tuer tous les hommes, jusqu'à ce qu'ils confessent qu'il n'y a de Dieu que Dieu, et que Mahomet est son prophète. S'ils le font, abstenez-vous du meurtre et du pillage, à moins qu'on ne fasse le contraire pour le salut de l'Islamisme. Vous devez attaquer les villes et les maisons des peuples, jusqu'à ce qu'ils prient comme ils doivent prier. La véritable clé du paradis c'est le glaive. Et afin qu'aucun traité de paix ne les arrête, il fit descendre du ciel un chapitre de l'Alcoran, où il est dit: Dieu vous a permis de délier vos serments (Chap. 66, 8, 9, 22. Vies de Mahomet par Savari, Kerz, etc.)

Extrait de l'oeuvre:
Catéchismes philosophiques, polémiques, historiques, dogmatiques, moraux, liturgiques, disciplinaires, canoniques, pratiques, ascetiques et mystiques de Feller, Aimé, Scheffmacher, Rohrbacher, Rey, Lefrançois. Allëtz, Almeyda, Fleury, Pomey, Bellarmin, Meusy, Challoner, Gother, Surin et Olier. Annotées et Publiés par M. L. Migne, Editeur des Cours Complets sur chaque branche de la science ecclésiastique. 2 Vol. Prix. 13 Fr., Tome Premier, Contenant Feller, Aimé, Scheffmacher, Rohrbacher, Pey, Lefrançois. Alletz et Almeyda. - Paris, Chez l'Editeur, Rue d'Amboise, Hors la Barrière d'Enfer. 1842

Gold Mosaic Christ Pantocrator, Hagia Sofia, Istanbul

Christ Pantocrator, Aya Sofya Museum

Christ the Pantocrator ("ruler of all") is portrayed in one of several gold mosaics in the Aya Sofya Museum. The Christian mosaics were covered with plaster by Muslim conquerors after 1453, but several such as this one have been uncovered and restored.

Source: Photoseek: Turkey

Tuesday, November 6, 2007

Christus, unser König (Heilandsnachfolge)

Christus Rex


O Du mein Heiland hoch und hehr,
dem sich der Himmel beuget,
von dessen Liebe, dessen Macht
die ganze Schöpfung zeuget:

Christus, mein König, Dir allein
schwör ich die Liebe lilienrein,
bis in den Tod die Treue!

Nicht alle Welt und ihre Pracht,
Engel und Menschen nimmer;
o Herr, mich scheidet nichts von Dir,
Dein eigen bleib ich immer:

Christus, mein König, Dir allein
schwör' ich die Liebe lilienrein,
bis in den Tod die Treue!

Du nur allein lebst nun in mir,
brennst mir in Herz und Händen:
lass mich entflammen alle Welt
mit Deinen Feuerbränden:

Christus, mein König, Dir allein
schenk' ich die Liebe stark und rein,
bis in den Tod die Treue!


Christus Rex

Friday, February 23, 2007

Glaubet an Meine Liebe und Barmherzigkeit!

"Ich will verzeihen. Ich will herrschen. Ich will Meinen Frieden über die ganze Welt ausbreiten. Das ist Mein Werk der Liebe!
Ich will den Völkern verzeihen... Ich will herrschen über die Seelen, die Nationen und die ganze Welt!
Um den Undank der Welt zu tilgen will Ich einen Strom von Barmherzigkeit über sie ergießen.
Ich will herrschen durch Barmherzigkeit. Meine Herrschaft ist Friede und Liebe!...
Ich bin die Weisheit, die Glückseligkeit, der Friede!
Ich bin die Barmherzigkeit und die Liebe!"

Worte des Herrn zu Sr. Josefa Menéndez. Nach dem Buch "Die Liebe ruft - Botschaft des Herzens Jesu an die Welt und ihre Künderin Sr. Josefa Menéndez."

Vertrauensnovene zum heiligsten Herzen
Jesus, Deinem heiligsten Herzen vertraue ich an... (diese Seele... dieses Anliegen... dieses Leid... diese Angelegenheit...)
Blicke darauf und dann tue, was Dein Herz Dir eingibt!... Lasse Dein Herz walten!
Jesus, ich vertraue auf Dich, ich verlasse mich auf Dich, ich gebe mich ganz Dir hin, tue, was Du willst!

Imprimatur: Friburgi, Helv., die 15. octobris 1951, R. Pitet, vic. gen.
Kanisius-Verlag Freiburg/Schweiz - Konstanz/Baden - München 23

Wednesday, February 14, 2007

La Garde d'Honneur du Sacré Coeur de Jésus

Erigée par S. S. Léon XIII en Archiconfrérie, pour la France, la Belgique, l'Italie, la Hollande, l'Espagne, le Canada, le Pérou, la Bolovie, les Etats-Unis, la Suisse, le Mexique, etc.
Pie IX, Léon XIII, Pie X et un grand nombre de Prélats sont inscrits sur ses registres.

Prière réparatrice

Cette prière, qui renferme une Amende honorable, se prononce à la réunion des Associés, le premier Vendredi de chaque mois, devant le Saint-Sacrement exposé.

Divin Sauveur Jésus! daignez abaisser un regard de miséricorde sur vos Gardes d'honneur qui, réunis dans une même pensée de FOI, de RÉPARATION et d'AMOUR, viennent déplorer à vos pieds leurs infidélités et celles des pauvres pécheurs, leurs frères!
Puissions-nous, par les promesses unanimes et solennelles que nous allons faire, toucher votre divin Coeur, en obtenir miséricorde pour nous, pour le monde malheureux et coupable, pour tous ceux qui n'ont pas le bonheur de vous aimer!

A L'AVENIR, OUI, TOUS NOUS LE PROMETTONS!


De l'oubli et de l'ingratitude des hommes, nous vous consolerons, Seigneur!
Les Assistants: Nous vous consolerons, Seigneur!
De votre délaissement au saint Tabernacle, nous vous consolerons, Seigneur!
Des crimes des pécheurs, nous vous consolerons, Seigneur!
De la haine des impies, nous vous consolerons, Seigneur!
Des blasphèmes qu'on vomit contre vous, nous vous consolerons, Seigneur!
Des injures faites à votre Divinité, nous vous consolerons, Seigneur!
Des sacrilèges par lesquels on profane votre Sacrement d'amour, nous vous consolerons, Seigneur!
Des immodesties et des irrévérences commises en votre présence adorable, nous vous consolerons, Seigneur!
Des trahisons dont vous êtes l'adorable Victime, nous vous consolerons, Seigneur!
De la froideur du plus grand nombre de vos enfants, nous vous consolerons, Seigneur!
Du dédain que l'on fait de vos avances pleines d'amour, nous vous consolerons, Seigneur!
Des infidélités de ceux qui se disent vos amis, nous vous consolerons, Seigneur!
De nos résistances à vos grâces, nous vous consolerons, Seigneur!
De nos propres infidélités, nous vous consolerons, Seigneur!
De l'incompréhensible dureté de nos coeurs, nous vous consolerons, Seigneur!
De nos longs retards à vous aimer, nous vous consolerons, Seigneur!
De notre lâcheté dans votre saint service, nous vous consolerons, Seigneur!
De l'amère tristesse où vous plonge la perte des âmes, nous vous consolerons, Seigneur!
De vos longues attentes à la porte de nos coeurs, nous vous consolerons, Seigneur!
Des amers rebuts dont on vous abreuve, nous vous consolerons, Seigneur!
De vos soupirs d'amour, nous vous consolerons, Seigneur!
De vos larmes d'amour, nous vous consolerons, Seigneur!
De votre captivité d'amour, nous vous consolerons, Seigneur!
De votre martyre d'amour, nous vous consolerons, Seigneur!

Oraison: Divin Sauveur Jésus, qui avez laissé échapper de votre Coeur cette douloureuse plainte: J'ai cherché des consolateurs et je n'en ai point trouvé, daignez agréer le faible tribut de nos consolations, et nous assister si puissamment du secours de votre grâce, qu'à l'avenir, fuyant de plus en plus tout ce qui pourrait vous déplaire, nous nous montrions, en tout, partout et toujours, vos fidèles et dévoués Gardes d'honneur. Nous vous le demandons par votre Coeur, ô Vous qui, étant Dieu avec le Père et le Saint-Esprit, vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ansi soit-il.

FORMULE DE CONSÉCRATION AU SACRÉ COEUR DE JÉSUS
Prescrite par Sa Sainteté le Pape Léon XIII
dans sa Bulle du 25 mai 1900

Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard sur nous, qui sommes humblement prosternés devant votre autel. Nous sommes à vous, nous voulons être à vous; et, afin de pouvoir vous être plus fermement unis, voici que, en ce jour, chacun de nous se consacre spontanément à votre Sacré Coeur.
Seigneur, soyez le Roi, non seulement des fidèles qui ne se sont jamais éloignés de vous, mais aussi des enfants prodigues qui vous ont abandonné; faites qu'ils rentrent bientôt dans la maison paternelle, pour qu'ils ne périssent pas de misère et de faim.
Soyez le Roi de tous ceux que des opinions erronées ont trompés et de ceux que la discorde a désunis; ramenez-les au port de la vérité et à l'unité de la foi, afin que bientôt il n'y ait plus qu'on troupeau et qu'on pasteur.
Soyez enfin le Roi de tous ceux qui sont encore attachés aux antiques superstitions païennes, et ne refusez pas de les arracher aux ténèbres pour les conduire à la lumière et au royaume de Dieu.
Accordez, Seigneur, à votre Eglise, une liberté sûre et sans entraves; accordez à tous les peuples l'ordre et la paix; faites que, d'un pôle du monde à l'autre une seule voix retentisse:
"Loué soit le divin Coeur qui nous a acquis le salut; à Lui, gloire et honneur dans tous les siècles." Ainsi soit-il.

Vu et approuvé: Louis-Joseph, évêque de Belley.

Pour tout ce qui concerne l'Archiconfrérie, s'adresser au Monastère de la Visitation de Bourg (Ain), Berceau et Centre de la Garde d'honneur.

Sunday, January 21, 2007

Consécration au Sacré-Coeur de Notre-Seigneur Jésus-Christ

O Seigneur Jésus, saint et doux amour de nos âmes, qui avez promis de vous trouver là ou deux ou trois seront assemblés en votre nom et de tenir le milieu entre eux, voici, ô divin et très aimable Jésus, nos coeurs unis et d'un même accord pour adorer, louer et aimer, bénir et plaire au vôtre très saint et sacré, auquel, nous dédions ensemble et consacrons pour le temps et l'éternité les nôtres: renonçant pour jamais à tous les amours et les affections qui ne sont pas dans l'amour et l'affection de votre coeur adorable: désirant que tous les désirs, souhaits et aspirations des nôtres soient toujours conformes au bon plaisir du vôtre que nous désirons contenter autant que nous en sommes capables. Mais, comme nous ne pouvons rien de bon de nous-mêmes nous vous supplions, ô très adorable Jésus, par l'infinie bonté et douceur de votre très Sacré-Coeur, de soutenir les nôtres et les confirmer dans la résolution que vous leur faites faire pour votre amour et votre service, afin que jamais rien ne nous sépare et désunisse d'avec vous, mais que nous soyons fidèles et constantes en cette résolution, sacrifiant pour cela à l'amour de votre Sacré Coeur tout ce qui peut donner des vains plaisirs aux nôtres et les amuser inutilement après les choses d'ici-bas où nous confessons que tout est vanité et affliction d'esprit, hors de vous aimer et servir vous seul, mon divin et très aimable Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, qui soyez aimé et glorifié étenellement.

Prière extraite du "Petit Livret" écrit de la main de Sainte Marguerite-Marie, Paray-le-Monial

Weihe des Menschengeschlechtes an das heiligste Herz Jesu

Gütigster Jesus, Erlöser des Menschengeschlechtes, blicke auf uns nieder, die wir in aller Demut vor deinem Altare knien. Dein sind wir und dein wollen wir sein; damit wir aber um so fester mit dir vereinigt bleiben können, siehe, deshalb weiht sich heute ein jeder von uns freiwillig deinem heiligsten Herzen. Viele haben dich noch nie erkannt; viele haben deine Gebote verachtet und sind abtrünnig von dir geworden. Erbarme dich dieser aller, gütigster Jesus, und ziehe alle mit lieblicher Gewalt an dein heiliges Herz! Herrsche, o Herr, als König nicht nur über die Gläubigen, die zu keiner Zeit dir untreu geworden sind, sondern auch über die verlorenen Söhne, die dich verlassen haben: mache, daß sie bald in das Vaterhaus zurückkehren, um nicht vor Elend und Hunger zugrunde zu gehen. Herrsche als König auch über die, welche die Irrlehre täuscht und gefangen hält oder die Zwietracht getrennt hat, und rufe sie zurück in den Schoß der Wahrheit und zur Einheit des Glaubens, damit recht bald ein Hirt und eine Herde werde. Schenke, o Herr, deiner Kirche sicheren Bestand und volle Freiheit; schenke allen Völkern Frieden und Ordnung. Gib, daß von einem Ende der Welt bis zum andern nur ein Ruf erschalle: Lob sei dem göttlichen Herzen, durch welches und das Heil geworden: Ihm sei Ehre und Preis in alle Ewigkeit. Amen."

Sacra Poenitentiaria Apostolica

Thursday, January 4, 2007

Christus-König-Litanei

Herr, erbarme dich unser!
Christus, erbarme dich unser!
Herr, erbarme dich unser!
Christus, höre uns!
Christus, erhöre uns!
Gott Vater vom Himmel, - erbarme dich unser!
Gott Sohn, Erlöser der Welt, - erbarme dich unser!
Gott Heiliger Geist, - erbarme dich unser!
Heilige Dreifaltigkeit, ein einiger Gott, - erbarme dich unser!
Christus König, Gott von Gott, Licht vom Licht, Ebenbild des ewigen Vaters, - zukomme uns dein Reich!
Christus König, durch den alles geworden ist, zukomme uns dein Reich!
Christus König, für den alles geschaffen ist, zukomme uns dein Reich!
Christus König, aus der Jungfrau Maria geboren, zukomme uns dein Reich!
Christus König, wahrer Gott und wahrer Mensch, zukomme uns dein Reich!
Christus König, von den Hirten und Weisen angebetet, zukomme uns dein Reich!
Chrisuts König, höchster Gesetzgeber, zukomme uns dein Reich!
Christus König, Quelle und Vorbild aller Heiligkeit, zukomme uns dein Reich!
Christus König, unser Weg, unsere Wahrheit, unser Leben, zukomme uns dein Reich!
Christus König, dem alle Gewalt gegeben ist im Himmel und auf Erden, zukomme uns dein Reich!
Christus König, ewiger Hoherpriester, herrsche über die Seelen!
Christus, du König des Verstandes, herrsche über die Seelen!
Christus, du König des Willens, herrsche über die Seelen!
Christus, König der Schmerzen, mit Dornen gekrönt, herrsche über die Seelen!
Christus, König der Demut, in einem Purpurmantel verspottet, herrsche über die Seelen!
Christus, König der Liebe, am Kreuze für uns gestorben, herrsche über die Seelen!
Christus, König der Reinheit und Bräutigam der Jungfrauen, herrsche über die Seelen!
Christus, König, der du in Maria Magdalena das Bußleben verherrlicht hast, herrsche über die Seelen!
Christus König, dessen Reich nicht von dieser Welt ist, herrsche über die Seelen!
Christus König, durch die königliche Gabe deiner Liebe, die heilige Eucharistie, herrsche über die Seelen!
Christus König, der du die Ehe zur Würde eines Sakramentes erhoben hast, herrsche über die Familien!
Christus König, durch deine Liebe zu Maria und Joseph, herrsche über die Familien!
Chrisuts König, der du auf der Hochzeit zu Kana dein erstes Wunder gewirkt hast, herrsche über die Familien!
Christus König, du liebreichster Kinderfreund, herrsche über die Familien!
Christus König, der du durch dein verborgenes Leben in Nazareth Eltern und Kindern ein Beispiel gegeben hast, herrsche über die Familien!
Christus König, der du durch deiner Hände Werk die Arbeit geadelt und geheilgt hast, herrsche über die Familien!
Christus König, dessen Wort allen Betrübten den Frieden gibt, herrsche über die Familien!
Christus König, vor dessen Befehl alle Krankheiten weichen, herrsche über die Familien!
Christus König, der du den Jüngling von Naim, die Tochter des Jairus und deinen Freund Lazarus von den Toten auferweckt hast, herrsche über die Familien!
Christus König, dem Sturm und Meer gehorchen, herrsche über die Familien!
Christus König, glorreich vom Tode erstanden, herrsche über die Familien!
Christus König, dem alle Könige sich beugen, herrsche über alle Völker!
Christus König, dem alle Herrscher untertan sind, herrsche über alle Völker!
Christus, König der Lebendigen und der Toten, herrsche über alle Völker!
Christus König, du Fürst des Friedens, herrsche über alle Völker!
Christus König, dessen Reich kein Ende sein wird, herrsche über alle Völker!
Christus, König der ewigen Herrlichkeit, herrsche über alle Völker!
Christus König, der du thronst über allen himmlischen Geistern, herrsche über alle Völker!
Christus König, durch die Liebe deines Herzens, herrsche über alle Völker!
Christus König, der du die Gewaltigen vom Throne stürzest, herrsche über deine Feinde!
Christus König, der du die Stolzen am Tage deines Zornes zerschmetterst, herrsche über deine Feinde!
Christus König, der du die Hölle durch deinen Kreuzestod überwunden hast, herrsche über deine Feinde!
Christus König, der du den Tod durch deine Auferstehung besiegt hast, herrsche über deine Feinde!
Christus König, dem der Vater das Gericht übergeben hat, herrsche über deine Feinde!
Christus König, in der Stunde unseres Todes, - sei uns gnädig!
Christus König, am Tage des Gerichts, - sei uns barmherzig!
Christus König, durch dein Gebet: Vater vergib ihnen, - verzeih uns unsere Sünden!
Christus König, am Tage deiner Macht, im Glanze deiner Heiligen, - heiß uns alle zu dir kommen!
Lamm Gottes, das hinwegnimmt die Sünden der Welt, - veschone uns, o Herr!
Lamm Gottes, das hinwegnimmt die Sünden der Welt, - erhöre uns, o Herr!
Lamm Gottes, das hinwegnimmt die Sünden der Welt, - erbame dich unser, o Herr!
Christus, als Jesus von Nazareth, König der Juden, zum Tode verurteilt, zukomme uns dein Reich!

Gebet: O Gott, der du aus Liebe zu uns deinen eingeborenen Sohn zu unserer Erlösung in die Welt gesandt hast, gib, daß sein Königtum von der ganzen Welt gläubig anerkannt werde, bis er am Jüngsten Tage seine Macht unverhüllt offenbaren wird. Durch denselben Jesum Christum, deinen Sohn, unsern Herrn, der mit dir lebt und regiert in Einigkeit des Heiligen Geistes, Gott von Ewigkeit zu Ewigkeit. Amen.

Impr.: H. Beisersbergen S.J., Librorum Censor, Mosae-Tajecti, 10.9.1929.
Zentralsekretariat der Herz-Jesu-Thronerhebung, Aachen, Rütscherstraße 49.

Monday, January 1, 2007

Prayer to the Mother of the GOD

I greet you, ever-blessed Virgin, Mother of God, throne of grace, miracle of almighty power! I greet you, sanctuary of the most Holy Trinity and Queen of the universe, Mother of mercy and refuge of sinners! Most loving Mother, attracted by your beauty and sweetness and by your tender compassion, I confidently turn to you, and beg of you to obtain for me of your dear Son the favor I request.
Obtain for me also, Queen of Heaven, the most lively contrition for my many sins and the grace to imitate closely those virtues which you practiced so faithfully especially humility, purity, and obedience. Above all I beg you to be my mother and protectress, to receive me into the number of your devoted children, and to guide me from your high throne of glory. Do not reject my petitions, Mother of mercy! Have pity on me, and do not abandon me during life or at the moment of my death.
Daughter of the Eternal Father, Mother of the Eternal Son, Spouse of the Holy Spirit, temple of the adorable Trinity, pray for me. Immaculate and tender Heart of Mary, refuge of the needy and hope of sinners, filled with the most lively respect, love, and gratitude, I devote myself forever to your service, and I offer you my heart with all that I am and all that belongs to me. Accept this offering, sweet Queen of Heaven and earth, and obtain for me of your dear Son, Jesus Christ, the favors I ask through your intercession. Obtain for me also a tender, generous, constant love of God, perfect submission to his adorable will, the true spitit of a Christian, and the grace of final perseverance. Amen.

Picture: Virgen del Pilar, Zaragoza, Spain - According to secular tradition, the Virgin Mary - still living on earth - visited in the year 40, on January 2nd, St. James the Apostle, who was at the time near the river Ebro in Zaragoza. St. James was dispirited by the hard-heartedness of the Spaniards. Mary gave him encouragement and left a column on which she had stood to speak to him. - Read a detailed German version of this most important event!